Alain Chabanon

Je dois à mon père le goût et l’amour du vin

La passion du vin et de la vinification

Fils d’enseignants, rien ne me destinait à me tourner vers la vigne et le métier de vigneron. Même si mon père, dès mon adolescence, m’avait appris le goût du grand vin et ouvert à son côté culturel.
Mes premières vendanges, à l’âge de 14 ans, m’avaient convaincu que travailler dans les vignes était quelque chose de  peu intéressant. Mon rêve était alors d’élever des vaches Aubrac, fières et sauvages, sur le plateau lozérien du même nom.

C’est avec cette idée en tête que je suis parti faire des études supérieures d’agronomie à Bordeaux. Jusqu’à ce que des stages dans des châteaux viticoles et des rencontres décisives avec leurs maîtres de chai changent mon point de vue. Je découvrais que le travail de la vigne et la vinification pouvaient être passionnants.

Après une spécialisation en œnologie, j’ai navigué quelques années chez des vignerons réputés : Alain Brumont à Madiran, puis en Corse et enfin comme directeur d’une cave coopérative dans le Gard, pour tenter de montrer qu’on pouvait aussi faire de belles choses dans un système mutualiste.

L’étape suivante fut de m’installer et d’acheter mes premières vignes. Après avoir mis une petite annonce dans la presse spécialisée, au début des années 90, c’est du côté de Montpeyroux que j’ai trouvé mon bonheur.

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Ma philosophie

Mon idée du vin est  simple : finesse et élégance. Je m’applique à faire des vins différents, dotés d’une véritable personnalité.

Des vins pouvant se comparer à quelques-uns des meilleurs crus de la planète et sachant mettre en valeur les mets les plus délicats.

Mon autre credo est qu’il faut savoir prendre son temps. Un grand vin doit être encore meilleur à 10-15 ans. L’immédiateté nuit à la grandeur.